Journée de la recherche au musée du Louvre le 16 décembre 2020
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AUDITORIUM DU LOUVRE – 16 décembre 2020
Les études sur Les provenances et L’apport des archives et de la documentation
10 h – Mot de bienvenue : Salvatore Settis, président du conseil scientifique
Les acquisitions du Louvre de 1933 à 1945
Animateurs de la table ronde :
Bénédicte Savoy (Université TU Berlin et Collège de France) et Yannick Lintz (département des arts de l’Islam)
10 h 10 – Problématique de la table ronde : Yannick Lintz
10 h 20 – L’exposition « Musées nationaux. Nouvelles acquisitions, 2 septembre 1939 – 2 septembre 1945» : Emmanuelle Polack (chercheur associé, direction de la Recherche et des Collections)
10 h 35 – Recherches sur les provenances des biens acquis pendant la guerre et les MNR : Gwenaëlle Fellinger (département des Arts de l’Islam), Vincent Delieuvin et Béatrice Lauwick (département des Peintures), Hélène Meyer (département des Arts graphiques)
11 h 15 – Ouverture du débat : Bénédicte Savoy
11h30 – 12h30 : Débat
contexte de découverte / contexte de création
Animateurs de la table ronde : Stéphane Verger (EPHE et Museo Nazionale Romano) et Sophie Jugie (département des Sculptures)
14 h – Problématique de la table ronde : Sophie Jugie
Contexte de découverte sites archéologiques
14 h 10 – Le corpus des stèles puniques du musée du Louvre, questions de provenance(s) : Hélène Le Meaux (département des Antiquités orientales)
14 h 25 – Quel contexte ? Les sculptures de Gabies au Louvre entre collectionnisme et archéologie : Martin Szewczyk (département des Antiquités grecques, étrusques et romaines)
14 h 40 – Les documents Mariette du Sérapéum : Élisabeth David (département des Antiquités égyptiennes)
14 h 55 – Archéologie du Louvre et de son quartier, sources et ressources : Vivien Richard (service de l’Histoire du Louvre)
Contexte de création les foyers artistiques
15 h 10 – Recherche sur les textiles de l’ordre du Saint-Esprit :
Anne Labourdette (département des Objets d’art)
15 h 25 – La recherche au sein du « Répertoire des sculptures allemandes des musées de France (bois et bois polychromé, vers 1450-1530) », identifier et étudier les œuvres originaires de Bâle, l’un des principaux centres artistiques du Rhin supérieur : Laurence Brosse (département des Sculptures) et Sophie Guillot de Suduiraut (INHA)
15 h 40 – L’atelier du peintre Jean Changenet à Avignon (1484-1494) à travers les sources écrites : Sophie Caron (département des Peintures)
15 h 55 – Le dernier atelier de Delacroix, lieu de création devenu musée : Claire Bessède (musée national Eugène-Delacroix)
16 h 10 – Ouverture du débat : Stéphane Verger
16 h 25-17 h 25 – Débat
17 h 25 – Conclusion : Jean-Luc Martinez, président-directeur
[/et_pb_text][/et_pb_column] [/et_pb_row] [/et_pb_section] Read MoreLes carnets de Rose Valland
Les carnets de Rose Valland
le pillage des collections privées d’oeuvres d’art en France durant la Seconde Guerre mondiale
Cet ouvrage réuni les notes manuscrites de Rose Valland-(1898-1980) accompagnées d’un appareil critique et documentaire.
A partir de mars 1941, Rose Valland, attachée de conservation au musée du Jeu de Paume, est l’unique témoin français des exactions perpétrées par une organisation culturelle du parti nazi dirigée par le ministre du Reich Alfred Rosenberg, sous l’autorité personnelle d’Adolf Hitler. La mission principale de l’Einsatzstab Rosenberg (E.R.R.) consiste dans le repérage et la confiscation des collections d’œuvres d’art juives – mais pas uniquement-, en France, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas : le pillage des galeries d’art, des commerces d’antiquités et des habitations particulières mais également l’enlèvement de maints dépôts faits en banque.
Grâce à Rose Valland, le quotidien ignoble de la spoliation apparaît ici au grand jour.
Les notes de Rose Valland (1898-1980), attachée de conservation au Musée du Jeu de paume à partir de mars 1941, témoignent des actions menées par une organisation culturelle du parti nazi, l’Einsatzsab Rosenberg, qui repérait et confisquait des collections d’oeuvres d’art françaises, belges et hollandaises pendant la Seconde Guerre mondiale.
Voici donc pour la première fois publiées les notes manuscrites de Rose Valland (1898-1980), inédites à ce jour, accompagnées d’un appareil critique et documentaire.
Auteurs : Emmanuelle Polack & Philippe Dagen
Editeur : Fage Editions, Lyon
Description : 139 pages; (24 x 17 cm)
EAN13 : 9782849755549
Read MoreUn métier : Chercheur de provenance
Tableaux spoliés : la quête d’une vie
Francine, Claire et Alain ne se connaissent pas et partagent pourtant la même quête : retrouver les tableaux volés à leurs familles pendant la Seconde Guerre mondiale. Leurs aïeux, parce qu’ils étaient juifs, se sont vu confisquer leurs collections d’art…
Certaines œuvres ont été vendues aux enchères par le régime de Vichy. Comment les retrouver aujourd’hui, près de quatre-vingts ans après les faits ? Et surtout, comment prouver qu’elles appartiennent légitimement à ces familles qui sont à leur recherche ?
Le magazine « 13h15 le samedi », présenté par Laurent Delahousse, est allé à la rencontre de ces descendants de familles spoliées par les nazis. Ils peuvent compter sur Emmanuelle Polack, spécialiste du pillage des collections d’œuvres d’art en France durant la Seconde Guerre mondiale. Son métier : chercheur de provenance.
Cette historienne de l’art traque partout dans le monde ces tableaux volés par le IIIe Reich et se bat pour qu’ils soient restitués à leurs propriétaires. Leslie Benzaquen, Henri Desaunay, Julien Goudichaud, Anne Cohen et Fabrice Fuzillier ont suivi pendant huit mois leur combat pour la justice et la vérité.
Visionnez le reportage diffusé sur France 2, le samedi 7 avril à 13h15 : https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-du-samedi-7-avril-2018_2683382.html
Read MoreArt Looted by Nazis Gets a New Space at the Louvre. But Is It Really Home?
Extrait de l’article d’Aurélien Breeden du 08/02/2018 que vous pouvez retrouver dans son intégralité sous le lien suivant : https://www.nytimes.com/2018/02/08/world/europe/louvre-nazi-looted-art.html
« Emmanuelle Polack, an art historian who did her doctoral thesis on the Parisian art market under Nazi occupation, noted that the explanatory text in the exhibition rooms did not say that most of the looted artwork belonged to Jewish families.
Nor do the plaques beneath the paintings explain where and how each one was found in Germany, like the 19th-century portrait of two sisters by Jacques Augustin Pajou that was taken by the Nazi regime’s foreign minister, Joachim von Ribbentrop.
Mr. Allard, the Louvre curator, acknowledged that the plaques and an existing sign were “insufficient,” but said the museum planned to put up a larger banner at the entrance to the rooms. He also said the Louvre would look into ways of encouraging visitors to use their smartphones to search the Rose-Valland database.
Still, Ms. Polack said the Louvre had missed an opportunity to create an interactive or educational space that visitors might seek out, rather than accidentally stumble on it while in search of the “Mona Lisa.”
“What is interesting is their history, the fact that they belonged to people, that they were taken to Germany and then returned,” Ms. Polack said of the paintings. Their special interest, she added, is not in their aesthetic qualities.
“They are removed from their historical context, and so you can’t understand the enduring necessity of returning them,” she said. “They were witness to a story — tell us that story!” »
Read MoreLes marchands d’Hitler
En novembre 2013, une fabuleuse collections de tableaux est découverte dans un vieil appartement de Munich : 1500 dessins, peintures et toiles de maîtres acquis en grande partie sous le IIIe Reich par l’un des marchands d’art d’Hitler. Dans les années 30, Hildebrand Gurlitt, spécialiste de l’art moderne, profite de ses accointances avec les nazis pour s’enrichir. Dans le Paris occupé, en 1940, le marché de l’art français profite de la manne allemande, et Gurlitt devient un assidu de l’hôtel Drouot, alimenté par les confiscations antisémites et les ventes forcées. A sa mort, Cornelius, son fils, s’engage à rendre les pièces spoliées.
Lorsque en juin 1945 les « Monuments Men » (1) mettent la main sur les œuvres spoliées à des familles juives, que Hildebrand Gurlitt (1895-1956) a cru mettre à l’abri en Bavière, ils n’imaginent pas que ces cent quinze toiles constituent à peine plus d’un dixième du trésor indûment amassé par ce marchand d’art allemand. Collection dont son fils Cornelius (1932-2014) héritera, et qu’il conservera dans son appartement de Munich, jusqu’à ce que la police découvre, en 2012, ces mille quatre cent six pièces.
A travers ce cas, Stéphane Bentura s’attache à l’histoire des spoliations et des pillages d’œuvres d’art dont se rendirent coupables le pouvoir hitlérien et maints opportunistes sous le IIIe Reich. Emmanuelle Polack a été interviewée dans le cadre de ce documentaire diffusé en décembre 2015.
http://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/les-marchands-d-hitler,89799907.php
Read MoreL’Espionne aux tableaux, Rose Valland face au pillage nazi
Assistante au musée du Jeu de Paume durant la guerre, Rose Valland a documenté les spoliations artistiques nazies au péril de sa vie.
Puis, elle a sillonné l’Allemagne en ruine pour retrouver les œuvres disparues. Des 100 000 œuvres d’art expédiées en Allemagne, plus de la moitié reviendront en France grâce à son inlassable activité. Encore aujourd’hui, ses archives sont décisives pour les restitutions aux propriétaires.
Dans le cadre du mois du film documentaire, le Mémorial de la SHOAH a projeté le documentaire « L’Espionne aux tableaux, Rose Valland face au pillage nazi » de Brigitte Chevet, le jeudi 26 novemvre 2015 à 19h30, en présence de la réalisatrice et d’Emmanuelle Polack, chercheur accueilli à l’INHA.
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